Des confettis grossièrement découpés criblent le sol. Un à un ils tombent par intervalles plus ou moins réguliers et si l’on tend bien l’oreille l’on peut entendre la respiration de cette fabrique fatiguée. À travers l’histoire du confetti, force est de constater que l’autorité s’étend même là où elle ne devrait pas avoir sa place : innocent phanère de l’exaltation populaire, son usage fut réglementé et parfois même interdit lors de certaines festivités qu’elles soient carnavalesques (ou pas d’ailleurs).
F. L.