Juliette Liautaud

Dnsep 2015 – Mention

Juliette Liautaud développe un travail photographique et audiovisuel. Qu’il s’agisse d’un boîtier argentique, d’une caméra mini dv ou d’un simple micro, elle capture des fragments de réel et opère des subjectivations poétiques. Ses compositions d’images fixes ou en mouvements sont issues ou diffusées par des dispositifs techniques qui flirtent avec le suranné.

Elle saisi parfois l’image dans l’obscurité tout autant qu’elle la révèle à la chambre. Dans un autre registre d’enfermement de l’objet dans l’instant, ses cyanotypes sont, en plus d’être insolés, soumis à d’autres conditions météorologiques telles que la pluie ou le vent.

Thing Behind the Sun est une installation vidéo qui associe par superposition la projection d’une vidéo numérique en noir et blanc à un carrousel de diapositives couleurs : un jardin d’acclimatation sous un ensemble d’images de grottes et de plantes. Une « ritournelle » s’imprègne finalement comme une image rémanente.

Pour Recuerdo de mi santuario, elle associe à nouveau un support ancien à une technique récente d’enregistrement de l‘image pour composer un film sonore tourné‑monté.

Ses œuvres sonores, conditionnées sous forme d’éditions ou superposées à ses films, sont là aussi des compositions de différentes strates issues du fieldrecording ou des ses jeux de guitares préparées.

Benjamin Laugier

Things behind the Sun

<em>Things behind the Sun</em>, 2014 <br>vidéo, carrousel diapositives <em>Things behind the Sun</em>, 2014 <br>vidéo, carrousel diapositives <em>Things behind the Sun</em>, 2014 <br>vidéo, carrousel diapositives <br>vue d'installation

Two Roads Diverged in a Yellow Wood

>em>Two Roads Diverged in a Yellow Wood</em>, 2015 <br>édition cdvue de table de consultation

tryptique I

vue d'accrochagephotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blanc

Cyanotypes

<em>Cyanotypes</em>, 2015 <br>soleil, pluie <br>dimensions variablesvue d'accrochage

ensemble II

photographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancvue d'accrochagephotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blanc

ensemble I

photographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancvue d'accrochagephotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancphotographie argentique couleurphotographie argentique noir et blancphotographie argentique noir et blancvue d'accrochagevue d'accrochage

A Certain Desert

<em>A Certain Desert</em>, 2015 <br>vue du dispositif de diffusion sonore<em>A Certain Desert</em>, 2015 <em>A Certain Desert</em>, 2015 <br>vue du dispositif de diffusion sonore<em>E Certain Desert</em>, 2015 <br>édition cd

KAPR

Le film s’ouvre sur un pare-brise gelé qui ne laisse voir une route que par bribes Des taches lumineuses, lampadaires réfléchis dans la neige cristallisée s’agitent.

Tissés, des visages qui semblent porter des chapeaux ou des becs s’alternent avec les taches lumineuses

Une fête dans la nuit, silhouettes

Voix mécaniques, ritournelle peu audible puis de plus en plus insistante, mélangée à des voix dans une langue que

l’on ne comprend pas

Des écailles deviennent un motif, noires, puis blanches, alternées comme les phases d’une lune de pacotille

Le visage d’un enfant, et la tête d’une carpe

Voix qui récite

The black lake is like a mirror, it alternates moon with the sky

Brouhaha intérieur

Grain, gros plans, qui à la fois approchent et effacent

La bande sonore est un mélange de la voix de google translate en tchèque, que j’ai réussi à faire presque chanter, entre spoken words et musique répétitive, de prises de sons directes dans une cuisine dans la banlieue de Prague où l’on garde une carpe dans la baignoire avant de la préparer, et d’un poème tchèque populaire traduit grossièrement par le même outil de traduction.

Le travail de la bande sonore, bien qu’elle se développe indépendamment des plans, répond d’une manière analogique — par brouillage, répétition, effacement — au travail des images, à la fois sombres et clignotantes, granuleuses, comme des lueurs brutes, des réminiscences salies

J. L.

<em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59 <em>KAPR</em>, 2014 <br>film DV, couleur <br>4'59

Poste Ariel

Mises en abîme d’espaces physiques (reflets, projection multiple, re‑filmage) et techniques (images numériques, film super 8 filmé et monté).

H. G. M. et J. L.

<em>Poste Ariel</em>, vidéo pour ciné concert <em>Poste Ariel</em>, vidéo pour ciné concertciné concert <em>Poste Ariel</em>, 2015 <br>jardins de la Villa Arsonciné concert <em>Poste Ariel</em>, 2015 <br>jardins de la Villa Arson