Julie Buffard-Moret

Dnsep 2015 – Félicitations

Le travail de Julie Buffard-Moret s’articule autour des rapports qu’entretiennent la nature et la culture. Elle associe dans ses sculptures et installations, matériaux telluriens et objets stéréotypés.

Sans titre est une botte pleine et dégoulinante de résine de sapin. Posée au sol, elle a préalablement servi de réceptacle lors de la saignée de l’arbre en pleine forêt. Ces explorations sylvestres, prennent leurs sources dans son intérêt pour le « sauvage » dont on retrouve la trace dans des gestes simples tels que pour On the Border, performance durant laquelle elle plante un arbre au milieu des 6 mètres déforestés que représente la frontière entre le Canada et les Etats-Unis ; ou au travers d’évocations perverties dans l’emploi de tissus au motif léopard ou de moulage de veste à capuche. Le changement d’état de la matière naturelle vers l’objet culturel relève d’une critique sociale et politique sous-jacente; parfois même littéralement par ses sculptures métalliques.

Amazone, est une installation vidéo collaborative, dans laquelle un masque de papier laisse entrevoir des images du fleuve éponyme. Issues d’internet, ces images sont autant d’évocations de la  mythologie de l’un des plus grands fleuves du monde depuis ses origines eldoradiennes jusqu’à l’amalgame d’une allégorie guerrière.

Buffard-Moret réalise également un travail d’écriture et provoque régulièrement des collaborations qui peuvent aboutir sur des projets d’exposition tels que Le Syndrome Ernest Coussin.

Benjamin Laugier

Sans titre

<em>Sans titre</em>, 2015 <br>tubes métalliques , cirage dimensions variables <em>Sans titre</em>, 2015 <br>tubes métalliques , cirage dimensions variables

Cent ans de solitude

Le passage de l’état solide à l’état gazeux est appelé sublimation, en jouant avec ce terme l’idée est ici de sublimer de la fiction au sein de l’espace d’exposition et plus particulièrement l’esprit rattaché au Réalisme magique qui propose de rassembler des courants littéraires traditionnellement opposés comme le naturalisme et le merveilleux.

J. B. M.

<em>Cent ans de solitude</em>, 2013 <br>cocotte-minute, <em>Cent ans de solitude</em> de Gabriel Garcia Marquez, eau

Harley Davidson

<em>Harley Davidson</em>, 2014 <br>botte, résine de sapin

Amazone

<em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>dispositif sonore, projection vidéo, tablette numérique, smartphones, textile <em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>dispositif sonore, projection vidéo, tablette numérique, smartphones, textile <em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>dispositif sonore, projection vidéo, tablette numérique, smartphones, textile <em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>dispositif sonore, projection vidéo, tablette numérique, smartphones, textile <em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>article wikipédia <em>Amazone</em>, 2015 <br>en collaboration avec Iommy Sanchez <br>article wikipédia

Sans titre

Sans titre, 2015 <br>tubes métalliques, cirage Sans titre, 2015 <em>ubes métalliques, cirage </em>

Wild at Heart

<em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition <em>Wild at Heart</em>, 2014 <br>édition 2T9B3843 édition

Frau von Allmen

<em>Frau von Allmen</em>,2015 <br>texte  sur papier marouflé

Les Encapuchonnés

<em>Les Encapuchonnés</em>, 2015 <br>édition 1/5 <br>faïence cuite, terre, mousse végétale <em>Les Encapuchonnés</em>, 2015 <br>édition 1/5 <br>faïence cuite, terre, mousse végétale<em>Les Encapuchonnés</em>, 2015 <br>édition 1/5 <br>faïence cuite, terre, mousse végétale <em>Les Encapuchonnés</em>, 2015 <br>édition 1/5 <br>faïence cuite, terre, mousse végétale

On the Border

Cette action découle d’une volonté d’examiner comment le politique et le légal modèlent le paysage. Cette frontière longue de 8891 kilomètres est actuellement matérialisée par un corridor de 6 mètres de largeur avec peu de végétation, la forêt ayant été coupée en vue d’améliorer la surveillance. J’ai décidé d’aller planter un arbre sur la ligne de démarcation. Ce geste simple questionne avec humour et poésie la possibilité d’un geste contestataire.

J. B.-M.

<em>On the Border</em>, 2015 <br>(texte) <em>On the Border</em>, 2015 <br>(photographie)
<em>On the Border</em>, 2015 <br>photographie jet d’encre, texte sur papier marouflé