Lola Taillefer

Dnsep 2015

Lola Taillefer réalise des photographies qu’elle agence sous forme de poèmes-collages et d’éditions.

Noir et blanc ou couleur, ses tirages argentiques sont à la fois issus d’une pratique intuitive, quotidienne et intense et d’une démarche plus protocolaire. Elle réalise des reportages « rêveurs » en s’immergeant longuement chez son sujet, par exemple chez une famille d’accueil lors d’un voyage à l’étranger ou plus furtivement dans le cadre de ses recherches et rencontres avec des collectionneurs de baguettes magiques, transposant ainsi l’intime dans l’étrange et le fantastique.

Sa série en noir et blanc de paysages végétaux se réclame davantage d’une pratique du portrait, induisant à la manière des maîtres de l’animation japonaise une personnification de la forêt et de ses éléments. A contrario ses portraits pourraient se réclamer d’une approche cinématographique de ses sujets saisis dans des cadrages rapprochés.

Son travail d’accrochage ainsi que d’édition relèvent d’une sélection dans un large corpus sériel afin de composer des familles photographiques et proposer des ambiances narratives et sensibles.

Enfin, l’usage de l’appareil photographique argentique participe d’un processus à part entière, laissant sa part aux défauts et à l’imprévisible.

Benjamin Laugier

composition III

Printemps 2012Eté 2012Été 2012 II

Tornades, automne 2014

La Saraghina, été 2012Mijanes, hiver 2013Arcades, été 2014

composition II

vue d'accrochage<em>La Crique, automne 2014</em><em>Brume, hiver 2013</em><em>Mijanes, automne 2012</em><em>Cascade, été 2013</em><em>Jérémie, été 2013</em><em>Mijanes, été 2011</em>

composition I

vue d'accrochagevue d'accrochage<em>Laura, été 2012</em><em>La Crique III, automne 2014</em><em>La Crique II, automne 2014</em><em>Anne, printemps 2014</em><em>Pierrot, hiver 2015</em><em>Les oiseaux, printemps 2015</em><em>Robin, printemps 2015</em><em>Quentin (crépuscule) été 2014</em>